Omar l'a tuée

Vérité et manipulations d'opinions. Enfin une information contradictoire sur l'"Affaire Omar Raddad".
«En 1894 on condamnait un jeune officier parce qu’il avait le seul tort d'être juif ; en 1994 on condamnait un jeune jardinier qui avait lâchement tué une femme âgée sans défense. En 1906 Alfred DREYFUS fut réhabilité alors que Omar RADDAD est un condamné définitif. Un était innocent, l'autre est coupable ». - Georges Cenci

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Lanamer : Où les élucubrations névrotiques d'un(e) affidé(e)

Suite aux informations de quelques amis passionnés par ce dossier, je me suis mis en quête de commentaires traitant de l'affaire Raddad. Et je m'aperçois que, n'ayant plus donné suite aux questions névrotiques d'une certaine Lanamer, celle-ci se répand sous le même pseudo ou son diminutif de Lana sur d'autres blogs. Grand bien lui fasse !

Cette personne, qui se cache courageusement derrière des pseudos, prenait mon site pour une tribune où elle allait pouvoir, sans fin, élucubrer, en a été fort marrie d'être remise à sa place. Une place qu'elle n'aurait jamais dû quitter : celle d'une personne qui prétend connaître le dossier sur le bout des doigts et en réalité ne fait que camper sur ses positions de manipulée. Je pense employer le bon mot quand je lis que cette pseudo reprend les billevesées d'Eve Livet et va même jusqu'à écrire que Raddad n'a été condamné qu’à 5 voix contre 4. Quel raisonnement absurde ! Quelle méconnaissance de la procédure !   

Je pense être le mieux placé pour parler de censure. Je ne réponds pas aux commentaires injurieux ou désobligeants et à ceux qui n'apportent rien pour y avoir déjà répondu, c'est le cas avec cette personne.

 

L'âne est amer, n'en gobez pas !

 

Cette Lanamer alias Lana prétend que j'ai écrit un livre partial ! Diable ! Celui de Vergés était impartial ? Celui de Rouart était impartial ? Celui de Livet qui est son livre de chevet était impartial ? Celui du condamné était impartial ? Et j'en passe ! C'est du délire obsessionnel.

A la lecture des commentaires acrimonieux de cette pseudo, il me semble ressentir une haine de l'institutionnel. Peut-être pourrais-je lui conseiller de lire ce que Philippe Bilger (Tiens ! Ce magistrat utilise son nom ; comme moi !), Avocat général honoraire à la Cour d'appel de Paris avait rédigé dans un billet du 12 septembre 2011. Je pense que son texte s'applique bien à elle comme à tous ceux qui sont dans le même état d'esprit. Je vais synthétiser ce qu'il écrivait :

« Omar Raddad, qui "n'est innocent qu'au cinéma", titre d'un précédent billet, continue de bénéficier - à cause de l'ignorance de beaucoup et des stéréotypes faisant de lui la victime idéale d'un système judiciaire décrié - d'un capital de sympathie et de commisération qui ne devrait pourtant pas résister à l'examen lucide des faits et des charges. Aujourd'hui, ceux qui se laissent encore manipuler par l'écume médiatique et les approximations littéraires n'ont plus aucune excuse puisqu'un livre - celui de Guy Hugnet - dont évidemment on a peu parlé, est venu répondre à toutes les interrogations, dissiper les suspicions et objectivement conclure qu'Omar Raddad n'était pas celui qu'il prétendait être. La vérité a forcé le passage vers la lumière. »

Puis, évoquant l'affaire Battesti, ce même Philippe Bilger écrivait :

« Pourquoi l'heure des vérités sonne-t-elle si tard ? Parce qu'il faut que pendant longtemps des médias ignorants ou manipulés s'égarent, que des justiciers de pacotille ou de bonne foi mais fourvoyés s'agitent, que le mensonge ait droit de cité et que politiques et intellectuels s'acharnent à défendre la même cause durablement rentable. Parce qu'il faut supporter avec résignation, durant des années, le concert applaudi et favorisé médiatiquement des approximations, des inexactitudes et des partialités. Parce que les coupables qui permettent de fantasmer passionnent plus que les malheureux blessés ou tués par eux. Parce que peu ou prou l'extrême gauche ne peut pas être criminelle. Parce qu'il y a des avocats qui comptent plus que la justice. Parce qu'il convient que l'inadmissible et le choquant atteignent de telles proportions que l'abstention ou la lâcheté ne puissent plus être acceptables. Quand c'est devenu trop, la résistance, enfin, se lève. Et la vérité avec elle.

Il y a alors des journalistes, des écrivains courageux et lucides ; Guillaume Perrault, qui n'a pas attendu pour s'attaquer au scandale Battisti, Michaël Prazan, Dominique Perrut, Guy Hugnet et Marcelle Padovani par exemple. Giuliano Turone en Italie. Il y a un moment où même les médias les plus paresseux ne pourront plus laisser dans l'ombre ce qui mérite d'être révélé. Il y aura des politiques et des intellectuels qui s'engageront aussi intensément au service de l'équité et de la justice que d'autres obstinément ont cherché à oublier ces exigences pour se donner le beau mais triste rôle d'indignés sans savoir.

L'heure des vérités sonne tard peut-être mais elle sonne inéluctablement. Il n'y a plus à désespérer. »

Georges Cenci

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