Omar l'a tuée

Message reçu anonymement le 5 Juin 2024 via la rubrique "contact" de ce blog.   Bonjour. Omar m'apparaît coupable à 90% pour les simples déductions par l'absurde que si ce n'est pas lui :

[Mise à jour du 02/05/2024] Vous retrouverez ci-joint la copie intégrale du "Rapport de synthèse de la procédure sur commission rogatoire", daté du 6 Avril 1992 (clos le 19 Avril 1992), signé par les deux Officiers de Police Judiciaire en charge de cette enquête.  

[Courriel reçu de Romana, le 5 Mars 2024]   Cher Monsieur Cenci, J’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de votre enquête et bien sûr, j’adhère entièrement à vos conclusions. La puissance médiatique a dû être un véritable calvaire pour vous et votre équipe… Une entrave certaine à la manifestation...

(Cliquez sur les images pour les agrandir)     Le fichier au format ".pdf" est disponible ICI    ...

Le 13 octobre 2022 la commission d'instruction de la cour de révision et de réexamen déclarait irrecevable la deuxième requête déposée par Omar Raddad. Comme cette décision était rendue en chambre de conseil, Il me semblait important de connaître les arguments des parties qui étaient entendues en leurs plaidoiries. Raison pour laquelle je me suis adressé à Me Sevaux avocate à la cour de cassation et au conseil d’État pour M. Veilleux ; et Me Noachovitch aux intérêts du demandeur. Aucune n'a donné suite.  Avant qu'il ne décède, Monsieur Christian Veilleux m'avait transmis les mémoires et la plaidoirie de son avocate avec promesse de ne pas en faire état tant que la commission d'instruction n'avait pas rendu sa décision. Cette plaidoirie est remarquable, je n'en dirai pas plus, je vous laisse la découvrir.  

  Le document original au format PDF est en libre téléchargement :  - en annexe de ce billet, - ou en suivant ce lien.  ...

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Vous trouverez ci joint, une copie intégrale du "Procès-Verbal de synthèse de la procédure de crime flagrant" daté du 26 Juin 1991, rédigé par les 2 Officiers de Police Judiciaire en charge de l'enquête.  

Ghislaine Marchal est enfermée à double tour, seule dans le noir, mortellement blessée. Le sang qui s’écoule de ses plaies imbibe le peignoir ; ses cheveux, son visage s’en imprègnent. Son agonie va durer de 15 à 30 minutes.

Le 18 septembre 2022, Denis TROSSERO (DT), spécialiste des affaires judiciaires et policières au quotidien régional La Provence relatait l’interview qu'il avait accordé à Laurent Davenas (LD), ancien avocat général honoraire à la Cour de cassation.  

Avant d'aborder la thèse défendue par les avocats de Raddad il me semble fondamental de porter à votre connaissance les efforts déployés par les gendarmes pour ouvrir la porte du sous-sol.

Entre manœuvres et manigances, la Défense de Raddad s'était depuis longtemps fissurée. Et c'est sur le terrain médiatique, où elle excellait, qu'elle se répandait avec allégresse !

Pour avoir lu en son temps Paris-match ; vous savez "le poids des mots, le choc des photos", un passionné de l'affaire Omar Raddad m'a posé dernièrement une question sur les possibilités d'accès au sous-sol, autrement appelé "cave". Je lui ai promis de mettre mon explication en ligne.  

Voici le procès-verbal de transport sur les lieux du 18 février 1992.

Dans mon ouvrage (Omar l'a Tuée - pages 87 à 100) j'ai développé les vérifications de l'alibi allégué de Raddad et démontré ses contradictions. Je ne vais pas reprendre in extenso ce que j'ai écrit mais seulement synthétiser davantage.

La chambre d’accusation d'Aix-en-Provence rendait le 14 avril 1993 un arrêt de renvoi devant la cour d’assises des Alpes-Maritimes à Nice. Dans son exposé, l’arrêt reprenait le rapport de synthèse que j’avais élaboré et le réquisitoire définitif du procureur de la République de Grasse.

A tort et à travers ! Au cours de l'audition de Raddad – que nous entendions dans le cadre de la procédure de crime flagrant et à qui nous avions notifié une mesure de garde à vue – il était important de vérifier l'exactitude de son emploi du temps tel qu'il l'avait énoncé à mes officiers de police judiciaire.

Après l'autopsie pratiquée le 28 juin 1991 par un collège d'experts, en l'espèce 3 médecins légistes, ce qui est fort rare, la juge d'instruction décidait, après leur rapport, que le corps pouvait être restitué à la famille. Il n'y a là rien d'exceptionnel puisque conforme aux Codes de procédure pénale et de procédure civile.

Six officiers de police judiciaire de la brigade de Mougins et de la brigade de recherches de Cannes se sont succédé pour procéder, sans interprète pour des raisons évidentes, à l’audition de Raddad. Ces six enquêteurs dactylographiaient douze pages d’audition ; les mesures de garde à vue faisant l’objet d’un procès-verbal séparé.

Nice-Matin (Edition Cannes) du 12 Décembvre 2021 Me Henri Leclerc, avocat de la famille Marchal lors du procès d’assises en 1994, reste convaincu que la justice a condamné le vrai coupable. Et que la demande de révision n’y changera rien.