Omar l'a tuée

Vérité et manipulations d'opinions. Enfin une information contradictoire sur l'"Affaire Omar Raddad".
«En 1894 on condamnait un jeune officier parce qu’il avait le seul tort d'être juif ; en 1994 on condamnait un jeune jardinier qui avait lâchement tué une femme âgée sans défense. En 1906 Alfred DREYFUS fut réhabilité alors que Omar RADDAD est un condamné définitif. Un était innocent, l'autre est coupable ». - Georges Cenci

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Georges Cenci le "Super-Gendarme"

Courriel reçu le 28 juillet 2011, signé d'un pseudo donc anonyme.

Vous êtes formidable. Vous avez défendu la famille de la victime, les de Renty, cette famille de résistants aux 3 filles bien mariées. Vous avez fait votre travail au nom de la justice que vous servez avec honneur dites-vous. Vous êtes honnête et droit.

Mais vous ne parlez jamais :
- de l'incinération prématurée du corps de la victime
- de la datation du décès de la victime encore inconnue et les contradictions des médecins légistes à ce sujet
- des prélèvements d'empreintes et d'ADN inexploitables que vous et vos gendarmes avez effectués sur la scène de crime
- de la destruction des dernières photos retrouvées dans l'appareil de la victime
- de la radiation de la magistrature du juge mandant.
- des contradictions matérielles entre la description de l'arme du crime des légistes et les cisailles de jardinier que vous avez décrété être l'arme du crime.

Puis bien sûr toutes les autres inepties de l'enquête: les boulangeries, le voisinage, la vie de la victime en Suisse où elle résidait, ses fréquentations, la famille Marchal, le divorce avec Jean Pierre, le licenciement du fils de la victime de l'entreprise familiale qui fit l'objet à Pâques d'une réunion de famille chez Ghislaine.

Arabe joueur qui fréquente les prostituées, a besoin d'argent et son deuxième fils vient de naitre. Il vient demander une avance à sa patronne qui refuse et il la tue avec ses outils de jardin. C'est un peu juste non ?

Ou bien...

Fils délaissé et mal aimé par sa mère, qui n'a jamais rien fait de sa vie. Élevé par sa grand-mère et ses tantes mariées à des hommes influents, il est employé comme secrétaire général d'une des entreprises familiales. Il voyage beaucoup et profite des notes de frais. Passionné de golf et de sa chasse, il est brusquement licencié après une décision murie et concertée. Il panique et suspecte sa mère de placer son argent en Suisse dont il voudrait utiliser une partie pour remonter une affaire. Elle a peur de lui car il boit et se confie à son entourage. Elle meurt et hérite.
(Surfaf)

superG.jpg

"Surfaf" ;
Vous pouvez constater, n'étant pas un lâche qui se cache derrière un pseudo, que je signe tous mes articles et billets de mon nom. C'est un principe élémentaire. Je vous invite donc cher "Surfaf" à avoir le courage de vous identifier pour prendre la responsabilité de vos propos saugrenus et provocateurs.
Je ne sais pas si je suis formidable par contre, vous avez raison, je suis honnête, droit, respectueux des autres et, vous le confirme, je sers la justice de mon pays depuis 42 ans et j'en suis fier. Étonnant non !
Je n'ai pas défendu comme vous semblez me le reprocher la famille,ni accablé celui qui a été reconnu coupable par la justice. Je n'ai fait que mon travail d'officier de police judiciaire qui consistait à mettre à la disposition de la justice des actes de police judiciaire pour lui permettre de se prononcer sur son innocence ou sa culpabilité.
Vous évoquez un juge d'instruction, plus tard révoqué de la magistrature pour un motif sans rapport avec ce dossier. Je vous rappelle que l'instruction de ce crime - d'une particulière lâcheté, l'aviez-vous remarqué ! -, a été dirigée non pas par un mais par trois juges d'instruction successifs, sous le contrôle de la Chambre de l'instruction et a donné lieu à plus d'une vingtaine d'expertises de toute nature. Il ne vous aura pas échappé que le médiatique meurtrier a bénéficié d'une kyrielle d'avocats et d'enquêteurs privés mercenaires. Et vous n'êtes pas sans savoir que ses avocats ont exercé toutes les voies de recours possibles et imaginables qui ont la particularité d'avoir toutes été rejetées. Satanée justice !
Vous devriez faire taire vos préjugés mais vu votre style de pensée et d'écriture il faudra vous faire violence. Et, si vous jouissez suffisamment d’honnêteté intellectuelle, et pour parfaire votre culture judiciaire, plongez-vous dans la lecture de mon site et lisez mon ouvrage. Vous y trouverez réponses à vos insinuations toute droit sorties des conversations du café du commerce et qui vous font écrire beaucoup d'âneries.
Enfin, il serait temps au bout de ces vingt ans, de rendre respectueusement hommage au courage exceptionnel de la seule victime, Ghislaine Marchal, au lieu de tenter de salir sa mémoire et de s'attaquer, une fois de plus, à l'honneur de sa famille. Vous portez gravement atteinte à l'honorabilité du fils de la victime en insinuant qu'il pourrait être l'auteur ou l'instigateur du meurtre de sa mère. Propos qui pourraient vous valoir citation devant le tribunal correctionnel pour diffamation publique, d'autres en ayant déjà fait l'amère et juste expérience.
Allez cher "Surfaf", je ne doute pas que votre réponse sera signée de vos nom et prénom.

Georges Cenci

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FRP FRP ·  09 novembre 2011, 17:53

Je précise en premier lieu que je ne connais cette affaire que de par son traitement médiatique mais c'est avec intérêt que j'ai regardé votre blog et j'en reconnais son utilité pour équilibrer les débats et les opinions sur cette affaire. Je ne souhaite pas intervenir sur les faits qui comme vous le signalez ont été jugés par plusieurs juridictions. En revanche je m'interroge sur votre démarche actuelle.
Je ne peux comprendre pourquoi vous qui avez dirigé cette enquête, vous mettez autant de coeur, d'intérêt et de passion à démontrer encore une fois la culpabilité d'Omar Raddad (qui rappelons le est et à toujours été coupable aux yeux de la justice). Je dirai pourquoi militer pour la culpabilité d'un coupable ?
Ensuite votre blog qui je le reconnais est excellemment construis, précis et argumenté démontre une extrême conviction de la culpabilité d'Omar RADDAD de votre parts. Ceci en revanche m’interpelle. Aviez-vous cette certitude quand vous avez mené cette enquête ? Ne devriez-vous pas être le premier et le meilleur représentant de la neutralité dans cette affaire ?

Georges Cenci Georges Cenci ·  14 novembre 2011, 05:18

@FRP :

Bonjour ;

Je vous remercie de votre commentaire.
Vous avez l'honnêteté intellectuelle de dire que vous connaissez cette affaire seulement de par son traitement médiatique. Je vais essayer de répondre à votre souhait quant à ma démarche qui consiste, selon vous, à militer pour la culpabilité d'un coupable et ma neutralité lors de la direction de cette enquête. En clair avais-je des préjugés ?

Vous n'êtes pas sans savoir que certains journalistes dont l'intransigeance n'est pas la qualité première ont manipulé l'opinion publique, se plaçant dans le sillage des avocats de la défense dont le rôle n'est pas de rechercher la vérité mais de défendre un client. Et un client qui clame haut et fort son innocence malgré sa condamnation pour meurtre c'est du pain béni. Et je vous passe la prétendue héritière des accessoires Marchal, Mougins, la baie de Cannes, la Côte d'Azur, le mystère de la chambre jaune, le petit jardinier marocain, l'enquête bâclée et à charge des gendarmes, les juges, le racisme...

Ce site d'information – je l'ai écrit par ailleurs – n'a pas d'autre ambition que de permettre aux personnes intéressées par cette affaire de se forger une opinion – je dirai même une intime conviction – sur la culpabilité de Raddad ou sa prétendue innocence qui, je le rappelle, s'étale dans les médias depuis 20 ans.

Et depuis 20 ans seuls deux journalistes – François Foucart, Guy Hugnet – s'appuyant sur le dossier de l'information judiciaire ont, chacun, publié un livre démontrant la culpabilité de Raddad. Trois livres, avec le mien. Trois ouvrages que nos chers journalistes se gardent bien de parler. Dérangeants ces bouquins ! Et je constate que Maître Dominique Inschaupé, Louis Roure et Philippe Bilger – des sommités chacun dans leur domaine – évoquant cette affaire dans leurs ouvrages, démontrent eux-aussi la culpabilité de Raddad et pointent du doigt les méthodes journalistiques.

Tout cela peut-être pour expliquer ma démarche. Qui ne date pas d'hier puisque la première édition de mon livre « Omar l'a tuée » est de 2002, suivie d'une nouvelle édition en 2003. J'ai observé en activité de service, par obligations professionnelle et juridique, une stricte neutralité dans cette affaire. Et ce n'est qu'en 2002, admis à faire valoir mes droits à pension de retraite, que mon webmaster estimait qu'il convenait, à l'appui de mon ouvrage, d'utiliser Internet pour démontrer les turpitudes des uns et des autres, les méthodes employées pour nous discréditer, les non-dits. Je lui rends d'ailleurs hommage pour la qualité de son travail et le temps qu'il consacre à la gestion de ce site.

La publication de mon ouvrage et mon blog ont permis à des milliers de personnes de découvrir la vérité judiciaire – que les médias, qui ne se sont jamais remis en question, leur avaient cachée – et ils sont des centaines à m'avoir remercié pour avoir rétabli les faits après avoir découvert qu'ils avaient été manipulés ! Et les manipulés se comptent par millions !

Pourquoi alors ne démontrerais-je pas la culpabilité de Raddad et la perversion du système ?
Ne faut-il pas révéler les mensonges, la malhonnêteté et les manipulations de certains médias !
Faut-il accepter les pitoyables spectacles télévisuels qui font de l'Audimat en glorifiant un malfaisant. Un Guy Mouyrin par exemple révélant la piste de l'OTS alors qu'un de ses commanditaires, journaliste parisien, m'appelait pour me dire que : « ...cette piste ce n'est que du pipeau et pour un journaliste, cette affaire est du pain béni (sic).

Ne faut-il pas dévoiler les procédés de certains avocats et des détectives peu scrupuleux qu'ils stipendient pour vous abuser !
Faut-il toujours se taire et laisser le champ libre à des dévoyés !
Faut-il sans cesse se taire quand les institutions et les hommes libres et probes qui les servent sont mis en accusation de façon éhontée et sans retenue ! Allant même jusqu'à les accuser de racisme !
Faut-il ne pas dévoiler les noms de ceux qui ont été condamnés par la justice pour diffamation !
Faut-il ne pas faire état des rebondissements bidons qui régulièrement enrichissent la désinformation !
Faut-il taire le nom des repris de justice utilisés pour la cause de Raddad !
Pourquoi ne militerais-je pas pour, encore et toujours, démontrer la culpabilité d'un coupable que l'on fait passer pour un martyr des gendarmes et des juges !
Pourquoi ne militerais-je pas pour témoigner que la justice ne s'est pas trompé !
Pourquoi laisser le champ libre aux seuls manipulateurs d'opinion !

Vous n'avez pas lu mon ouvrage lorsque j'aborde la question de ma conviction. En voici un extrait : « Si vous me posez la question de savoir si j’ai l’intime conviction qu’Omar Raddad est coupable, je vous répondrai que lorsque j’ai remis le dossier au juge d’instruction, j’étais intimement convaincu que Raddad était le meurtrier de Ghislaine Marchal. Avec des années de recul, je le suis encore autant, comme tous ceux qui connaissent le dossier. » Ce qui ne veut pas dire que dès le début j'étais persuadé de sa culpabilité. Lorsqu'un enquêteur – qui n'a pas la charge de la preuve – remet son dossier au juge d'instruction il a suffisamment de recul pour apprécier la valeur des preuves recueillies contre la personne qui fait l'objet de l'enquête. Il en va ainsi dans tous les dossiers.

En espérant avoir répondu à votre attente, je vous prie de croire à mes sentiments les plus cordiaux.

Jeremy Jeremy ·  23 novembre 2011, 13:48

Bonjour ,

Je dois tout d ´abord faire mon mea culpa et reconnaitre que ma vision et mon opinion sur cette affaire ont été tronquées par l ´omniprésence de la défense et le matraquage médiatique. En effet apres de nombreuses lectures sur ce meurtre j ´étais convaincu de l ´innocence de Omar Raddad ne pouvant croire à cette ridicule faute d´orthographe et certaines autres zones d ´ombre sur cette affaire.
J ´ai lu Guy Hugnet ainsi que vous Georges Cenci afin de confronter vos dires à ma conviction ; je dois dire que le systeme de bloquage de la porte ainsi que la double inscription dont une écrite à la lumiere du jour sont des éléments qui ont été sujets à de fausses vérités ( reprise dans le film de Roschdy Zem) et qu ´au final mettent plus en évidence sa culpabilité que son innocence.
En revanche malgré tout je crois à l innocence d ´ Omar Raddad notamment sur l´absence de sang sous les ongles de Mme Marshall confirmée par l ´autopsie.
D ´autre part la présence de 2 ADN masculins melés au sang de la victime me semble un element primordial et je me suis souvent demandé si vous n avez jamais douté de cette culpabilité ou meme eventuellement envisager un autre scénario que celui auquel vous avez conclu ?
J avais acheté le livre d omar raddad j ai acheté le votre recemment afin de pouvoir confronter mes interrogations.
cordialement

Georges Cenci Georges Cenci ·  25 novembre 2011, 10:52

@Jeremy :

Bonjour.
Votre commentaire est surprenant. Dans la première partie vous faites état, après la lecture de l'ouvrage de Guy Hugnet et du mien, d'une conviction allant dans le sens de la culpabilité et, dans la deuxième partie, vous écrivez que, malgré tout, vous restez convaincu de l'innocence de Raddad.
Toujours les effets du matraquage médiatique et de la désinformation !
Selon votre texte, il semble que votre incertitude est due à votre interrogation sur l'absence de sang sous les ongles de la victime et la présence de deux ADN masculins mêlés au sang de la victime révélés lors d'une expertise biologique ordonnée par la commission de révision de la Cour de cassation.
Je me demande si vous avez bien lu mon ouvrage qui répond à vos deux questions. Reprenez plus attentivement sa lecture, vous y découvrirez qu'il y avait du sang sous les ongles de la victime (voir pages 232, 333, 357, 401). J'ai même mentionné les numéros des photographies qui le démontrent (page 333) et, pour plus de précision sur l'ADN, vous reporter pages 354 à 358, 363, 364, 381 ainsi qu'en annexe aux observations de l'avocat général, Laurent Davenas, et à l'arrêt de rejet de la requête en révision.
Je ne vois, dans vos deux préoccupations, aucune « révélation primordiale » susceptible de semer le doute dans mon esprit et dans celui des magistrats qui se sont prononcés dans cette affaire sur la culpabilité pleine et entière du sieur Raddad.
Cordialement.

jeremy jeremy ·  25 novembre 2011, 16:14

quand je disais que je vous ai lu je ne parlais pas encore de votre livre ( que je n ai pas encore recu) mais de vos differentes interviews ainsi que vos nombreux temoignages que j ai trouvé.
Donc oui effectivement je ne l ai pas bien lu et merci pour les références je pourrais directement avoir une réponse à mes questions.
Je vous serais reconnnaissant d´éviter vos commentaires sur le matraquage médiatique je n ai pas la prétention de détenir la vérité et j ´ai toujours cherché à recueilir le maximum d ´informations des protoganistes de cette affaire pour me forger une opinion.
En revanche concernant la présence de 2 ADN j espere pouvoir sans vous offenser avoir mon opinion personnel et estimer que c est un élément essentiel qui doit etre approfondi et qui pour moi seme le doute meme si vous cherchez à le chasser.
Et pourquoi un homme donnerait son accord pour confronter son ADN si il était effectivement l ´auteur de ce meurtre? vous me repondrez surement que depuis le temps que l on parle de l innocence d´Omar Raddad il en est convaincu . Un peu dur à croire pour ma part.
Cordialement.

Georges Cenci Georges Cenci ·  25 novembre 2011, 20:44

@jeremy :
Je vous répondrai brièvement sur les 2 ADN. Comme je l'ai expliqué dans mon ouvrage, si les expertises biologiques avaient codifié un ADN imputable à Omar Raddad, cela n'aurait eu aucune incidence. Pourquoi ? : Parce que Raddad avait accès au sous-sol de la propriété et ce seul élément n'aurait pas emporté la conviction de la Cour et des jurés pour le condamner. Et il était facile à n'importe quel avocat d'argumenter dans ce sens.
Alors voyez-vous, Raddad qui est bien conseillé peut toujours donner son accord il sait qu'il ne risque rien. Il a raison !
Ces ADN masculins n’expriment donc rien car rien ne permet de dire s’ils sont contemporains, antérieurs ou postérieurs aux faits. Ils ne sont pas la signature de l’innocence d’Omar Raddad. Ils ne sont que des traces de contamination : postillons, crachats, sueurs, ne permettant scientifiquement aucune déduction. Une des raisons pour laquelle la Cour de révision des condamnations pénales de la Cour de cassation a rejeté la requête en révision.
Je vous remercie d'avoir fait l'effort d'acheter mon ouvrage. Je ne doute pas que sa lecture terminée vous pourrez vous prononcer sur la culpabilité ou la prétendue innocence de cet individu. Vous constaterez aussi à sa lecture que le matraquage médiatique et la manipulation de l'opinion publique sont omniprésents. Ne vous offusquez pas sur le matraquage médiatique, vous en êtes victime !
Bien à vous

mimie mimie ·  27 novembre 2011, 20:12

bonsoir,
Suite à votre conseil, j'ai acheté votre livre et je tenais à vous en féliciter car il est passionnant... cependant, je ne peux pas plus me prononcer sur la culpabilité ou l'innocence de mr Raddad.
en effet, le scenario de l'agression ne tient pas à mon sens: Si vraiment Omar est remonté chercher une autre arme du crime apres avoir frappé Me marchal, pourquoi n'a t'elle pas profiter de cette chance pour tenter de survivre, par exemple elle avait tout ce quil fallait dans cette cave pour se cacher et tenter de neutraliser son agresseur à son retour (chevron, barre de fer, et tant dotres objets). tout cela ne correspond en rien avec la description que les proches font d'elle, elle na absolument rien tenté pour sortir de cette cave, et a laissée son agresseur revenir la tuer sans réagir, ce qui, pour une personnesoit disant lucide, es vraiment bizarre! de plus si elle a écrit OMAR M'A TUER, c'est qu'elle savait quil n'y avait plus d'espoir de survie, alors pourquoi se barricader a ce moment la?, alors que le mal est fait! De plus, elle devait bien avoir conscience que cet acte empecherait ulterieurement la découverte de son corps, que son absence de signe serait suspect, et encore une fois de plus cela est bizarre, ... ses proches font la description d'une femme qui aurait tenté le tout pour s'en tirer, mais son attitude est celle d'une femme qui s'abandonne à la mort, (car il n'y avait aucune trace de sang sur les poignées, alors qu'en fait il était surement possible a l'aide du chevron ou des pinces métalliques qu'elle portait dans les cheveux d'exploser la serrure de la porte, au moins tenter des choses pour l'ouvrir, mais elle n'a absolument rien tenté, elle s'est juste contentée de désigner son agresseur, donc, comment expliquer cela? surement a t'elle eu ses raisons;;;
Bonne continuation à vous mr Cenci et encore bravo pour votre livre
J'ajoute que les adn retrouvées sur les portes devraient vraiment etre inscrit aux fichiers, ce qui donnerait eventuellement une explication de leur présence sur les lieux du crime

Georges Cenci Georges Cenci ·  29 novembre 2011, 09:12

@mimie :
Bonsoir. Vous avez fait l'effort d'acheter mon ouvrage et je vous en félicite. Il n'est pas dans mon intention de vous faire changer d'avis. Cependant je manquerai à mes obligations d'information si je ne répondais pas à vos interrogations.

Pourquoi Mme Marchal n'a-t-elle pas profité de cette chance pour tenter de survivre ? Telle est votre première question. Observez les photographies du sous-sol qui sont en ligne sur ce blog. Où voulez-vous qu'elle se cache ? C'est un espace clos, sans aucune cachette possible.
Elle n'a rien tenté pour sortir de cette cave. Telle est votre interrogation. Par quelle autre porte ou issue vouliez-vous qu'elle sorte ? Il n'y en a qu'une. Imaginez-vous avec le crane fracassé, auriez-vous eu la présence d'esprit de tenté de sortir ! Pour aller où ? Monter les marches de l'escalier à l'encontre de votre agresseur; qui quelques secondes après en redescendait avec les cisailles qu'il allait utiliser pour accomplir définitivement son crime !
Qu'aurait-elle dû faire pour neutraliser son agresseur dans l'état où elle se trouvait ? Le chevron, le tuyau métallique contre un homme armé de cisailles ! Allons il faut raison garder. Si je pouvais mettre en ligne les photographies des blessures reçues sur la tête vous ne tiendriez pas pareil raisonnement. Elles sont terribles et difficilement supportables pour des personnes qui ne sont pas habituées aux scènes de crime.
Si elle a écrit OMAR M'A TUER c'est qu'elle savait qu'il n'y avait plus d'espoir de survie dites-vous. Vous avez vraisemblablement raison, c'est bien ce qu'elle a dû penser. Imaginez-vous avec une éviscération, égorgée, percée d'une quinzaine de coups, le crane fracassé, un doigt pratiquement arraché. Seriez-vous optimiste ? Après avoir entendu, au départ de son agresseur, le bruit de la clé dans la serrure de la porte métallique l'emprisonnant dans le sous-sol, seriez-vous sereine ?
Pourquoi se barricader à ce moment-là ? Peut-être l'instinct de survie qui habite chacun de nous. Probablement pour empêcher son agresseur de revenir l'achever au cas où ses blessures ne seraient pas fatales. Pour le dénoncer, à deux reprises, pour que le crime ne reste pas impuni. N'est-ce pas ce qu'elle a voulu jusqu'à l'ultime limite de ses forces !
Exploser la porte d'entrée ! Diable ! Avec un petit chevron ou un tuyau métallique ? " Exploser " une porte métallique qui a résisté aux assauts de deux gendarmes ! Je peux me tromper et vous me pardonnerez mais je n'ai pas souvenir de pinces métalliques dans les cheveux de la victime. Quand bien même, nous sommes loin des héros, flics ou voyous, des séries télévisées qui vous crochètent une serrure en deux temps trois mouvements.
Quant aux 2 ADN pour les inscrire au FNAED faudrait-il qu'ils puissent être codifiés ! Et cela ne changerait absolument rien car il sera impossible de déterminer, à quel moment, antérieur, concomitant ou postérieur au meurtre, ces traces ont été laissées.
Je vous prie de croire à mes sentiments les plus cordiaux.

Pirate 14 Pirate 14 ·  06 septembre 2015, 05:17

franchement si vous avez pas compris que c'est le fils de ta voisine qui a fait ca , c'est grave , la voisine savait tres bien qu'il y avais de l'argent mais elle pouvait pas le faire elle meme donc son fils s'en ai occupé mais lui trop bebete en francais s'est trompé , c'est bien connu entre voisine on est jalouse surtout quand on a le meme jardinier , c'est flagrand et meme trop gros pour que vous avez cru a sa culpabilité , enfin c'est bien loin tout ca mais quel flic bravo lol

Georges Cenci Georges Cenci ·  08 septembre 2015, 08:17

@Pirate14 :

Après lecture et relecture de votre galimatias je suis perplexe : dois-je perdre mon temps à vous répondre ou mettre au dépotoir votre charabia qui n'a aucun intérêt.

J'ai décidé de vous répondre puisque c'est la règle sur ce site.
Vous me permettrez de vous faire remarquer, qu'en français, il y a des règles de base que l'on doit respecter notamment la ponctuation et la synthase ; ce qui rendrait votre texte plus... lisible !
D'après votre brillante réflexion sur le sujet le coupable serait le fils de "ta"  voisine ; je présume que vous vouliez écrire "La" voisine en l'espèce Madame Pascal. Que diantre n'y ai-je pensé ! Mais êtes-vous certain que cette voisine avait un fils ? Cherchez bien !
Bien à vous.

Boby Boby ·  20 avril 2016, 11:27

Bonjour Monsieur Cenci, l'histoire du crime de Mougins m'a énormément intéressé et captivé. Innocent ou coupable?

J'ai toujours voulu savoir et trancher de manière objective. En effet, de manière neutre et sans préavis, je me suis confronté aux deux théories. Aussi bien à celles qui défendent avec ferveur la thèse de l'innocence d'Omar qu'à celles qui tendent à démontrer sa culpabilité. J'ai pu vous remarquer dans différents reportages notamment dans celui de l'émission d'Hondelatte : Faites entrer l'accuser. Je m'en excuse par contre mais je le confesse, je n'ai pas lu votre livre. En revanche j'ai lu votre blog avec intérêt. Il faudra peut-être prochainement pallier à cette lacune je l'admets. J'ai toujours eu du mal à me décider et à fonder mon propre avis sur cette question même si je l'avoue qu'après lecture du livre de Guy Hugnet la thèse de son innocence m'a semblé perdre de son éclat. Deux questions me taraudent et demeurent prépondérantes à mon sens et personne, je crois, n'y a pour l'instant apporté de réponse. J'espère que vous pourrez éclairer ma lanterne car seule une personne ayant été au coeur des investigations et à même d'y répondre. J'aimerais éclaircir deux points avec vous car il me semble très intéressant de les mettre en lumière.

Le premier est, sans mauvais jeu de mot, celui de la lumière. La victime aurait éteint la lumière de la cave pour ne pas attirer l'attention du meurtrier, comme l'atteste les traces de sang repérées sur l'interrupteur par votre collègue dès l'entre bâillement de la porte.. Je comprends mal comment la lumière aurait pu être laissée allumer par le meurtier alors qu'il a eu la volonté de fermer la porte de l'extérieur à double tour. Il m'apparaît difficile d'imaginer madame Marchal sachant qu'elle ne voulait pas être répérée allumer la lumière, écrire la première inscription lisible et alignée pour ensuite l'éteindre. Quel est votre avis sur le sujet? Il me semble que vous parlez d'une lumière du jour passant sous la porte métallique suffisante pour écrire droite l'accusation que l'on connaît. Mais alors pourquoi ces traces sur l'interrupteur? Était-ce pour faciliter la mise en place du système de bloquage de la porte car il ne pouvait être effectué sans cet ajout d'éclairage. Madame Marchal aurait-elle donc toucher deux fois l'interrupteur pour allumer et pour ensuite l'éteindre.
L'autre aspect, qui me semble plus important car le précédant relève plus du détail pourrait-on me reprocher, qui m'a perturbé et dont je ne peux pas me détacher est le coupe papier qui a disparu. Deux théories m'apparaissent et j'ai dû mal à choisir entre les deux. Votre sens de l'enquête pourra peut-être me décider et j'aimerais savoir ce que cette dernière a déterminé. Un coupe papier aurait disparu de la villa après ce terrible crime et en dehors de l'argent en liquide du sac à main de Madame Marchal rien d'autre n'aurait disparu. Mes analyses sont les suivantes. La première tend à montrer l'innocence d'Omar car le crime aurait pu être réalisé avec le coupe papier. De plus, on imagine mal Omar le jardinier reposer la clef de la cave dans son atelier où elle sera retrouvée à proximité de ses différents outils notamment le taille haie car ceci aurait eu pour effet direct de l'accuser. Cette thèse étayerait celle de la Défense car on pourrait supposer qu'après avoir désigné Omar comme criminel en lettre de sang et caché les clefs dans l'atelier de jardinage le coupable aurait pour enfoncer davantage le clou placer la clef vers le taille haie pour que la culpabilité d'Omar soit encore plus flagrante et évidente. Le crime dans cette version aurait été réalisé par le coupe papier qui semble d'ailleurs une arme qui pourrait correspondre aux différentes blessures de la victime. D'ailleurs, M.Hugnet semble établir que la clef du sous-sol se situe habituellement dans la villa à un emplacement où on ne la retrouvera pas. Pourquoi Omar n'aurait-il pas pris le soin de la placer au plus loin de l'arme et dans un autre endroit que dans son atelier? La précipitation et le stress, vous me repondrez peut-être, car je suppose qu'en pareilles circonstances on ne tient pas à s'éterniser si les lieux... La seconde thèse l'accuse en revanche davantage. Omar en allant récupérer les numéraires dans le sac de madame Marchal aurait très bien pu repérer le coupe papier et le prendre en espérant qu'il serait désigner comme l'arme du crime à la place de son taille haie puisqu'il serait le seul objet ayant disparu et pouvant, qui plus est, être une arme. Reste à savoir qui a parlé en premier de la disparition de ce coupe papier? Le pseudo "Nestor Burma" dénommé Moreau où vos services avaient-ils déjà mentionné cela? Était-ce un coupe papier électronique comme le mentionne M.Hugnet ou une arme potentielle à double tranchant?

Dans l'attente de vous lire, je vous présente mes meilleures salutations.

Admin Admin ·  21 avril 2016, 10:03

@Boby : Bonjour ;
Pour votre information, le Capitaine Cenci est actuellement absent, mais il a néanmoins pris note de votre commentaire et y apportera une réponse dès que possible. Il vous conseil cependant de lire son ouvrage qui vous apportera déjà quelques réponses.
Merci de votre compréhension.
Cordialement

Georges Cenci Georges Cenci ·  23 avril 2016, 08:35

Bonjour.
Je vous réponds plus vite que prévu il faut dire que le temps n'est pas de la partie !
J'ai lu votre long commentaire et je comprends fort bien qu'avec le matraquage et la manipulation avocato-médiatique vous soyez circonspect quant à vous prononcer sur la culpabilité ou l'innocence de Omar Raddad.
Les seules personnes neutres sont celles qui disent ne pouvoir se prononcer car elles ne connaissent cette affaire que par le prisme médiatique, les plaidoiries des avocats de la défense devant leurs affidés de la presse, ne connaissent aucune ligne du dossier et n'ont pas assisté AUX procès (j'écris AUX car il y a eu le procès d'assises, celui du pourvoi en cassation, celui de la demande en révision et ceux de la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Condamnation et rejets.
Donc aux yeux de la justice Omar Raddad est définitivement coupable et il le restera.
Vous n'avez pas lu mon ouvrage c'est regrettable car je pense que vous ne m'auriez pas posté ce post. Mais puisque vous vous êtes confessé, je vous bénis !
Plus sérieusement sur les deux questions qui vous tiennent à cœur.
1°)- sur la lumière de la cave. J'ai développé ce détail dans mon ouvrage bien évidemment et sur mon site. Merci de vous reporter à la rubrique Questions/Réponses : Que fait Ghislaine Marchal au départ de son meurtrier.
2°)- sur le coupe papier : Là Boby il est évident que vous n'avez pas parcouru toutes les explications que je communique sur ce site. Qui a parlé d'un coupe-papier ? Qui a péremptoirement déclaré qu'il avait disparu de La Chamade plus exactement sur le meuble secrétaire ? Qui a décrit ce coupe papier comme pouvant être l'arme du crime ? Cherchez bien et vous aurez l'oeuvre du fameux Sherlock Holmes de pacotille qui s'est illustré dans ce dossier sous la coupe de feu Vergés. Et en matière d'armes du crime si je m'appuie sur des éléments vérifiés pour dire que le taille-haie est bien l'une des armes du crime vous remarquerez que chaque détective privé : Moreau et Naranjo stipendiés par Vergés et Baudoux auront, chacun, présenté la leur. (vous reporter à la rubrique Questions/Réponses : l'arme du crime de Naranjo, les armes du crime de Moreau et même l'arme du crime de Patricia Goodland-Clark. Ça fait pas mal d'armes du crime pour les gogos !
Vous reporter également à la même rubrique : les armes du crime.
Quant à la prétendue disparition du coupe-papier il convient de lire ce que j'écris sur le sujet à la rubrique les armes du crime de Moreau et vous reporter aux photographies jointes qui attestent que le coupe-papier était présent lors des constatations et ne pouvait avoir occasionné les blessures de la victime. Tout cela est de la manipulation !
Quant à la clé du sous-sol son emplacement habituel est là où nous l'avons trouvée c'est-à-dire pendue dans le local à bois.
Il ne faut pas oublier non plus cher Boby que personne ne savait que Omar Raddad allait travailler ce dimanche ; sauf Mme Pascal qui en avait été informée la veille. Il vous faut inclure cela dans votre raisonnement. Faire accuser Omar Raddad cela ne tient pas debout.
Quant au coupe-papier électronique dont vous faites état il y a erreur là aussi. Il ne s'agit pas d'un coupe-papier électronique mais d'un ouvre-lettres à piles (pages 64, 66, 203, 397 de Omar l'a tuée)
Boby, vous voyez il vous reste de la lecture pour parfaire votre connaissance de ce dossier.
Avec mes cordiales salutations.

Boby Boby ·  25 avril 2016, 20:46

Bonjour Monsieur Cenci, je vous remercie de m'avoir répondu et j'ai lu avec intérêt les deux réponses apportées par vos soins à mes questions.

J'ai pu comprendre après la lecture de l'article "que fait Madame Marchal au départ de son meurtier" que mes suppositions étaient conformes à vos conclusions sur ce point. Le point du coupe papier a été également éclairci grâce à la lecture des différentes rubriques sur ce thème présent sur le blog. J'ai pu constater qu'il était indubitablement présent sur les photos du secrétaire de la chambre de Madame Marchal. Et sur ce point, je l'admets vous avez clos le sujet.

Il me reste deux questions et je n'aurai plus aucun doute sur la culpabilité d'Omar. En effet deux points m'apparaissent encore un peu flou et méritent il me semble davantage de netteté.

Le premier concerne la conclusion que l'on peut lire sur l'analyse du taille haie. Il est écrit " le scellé numéro 9 de l'instruction ... a produit de l'ADN animal ; on ne peut exclure formellement qu'il ne s'agisse pas de sang humain". La lecture de cette partie conforte l'idée que c'est l'arme du crime car on imagine difficilement pourquoi un tel outil pourrait présenter des traces de tel ADN. Cependant la suite est intéressante "la mise à disposition d'un échantillon sanguin de la victime permettrait d'établir d'une comparaison des empreintes VNTR Bétaglobines." Cette comparaison qui aurait pu pratiquement annihilé tout doute sur la culpabilité du jardinier a t-elle été effectuée ?

Le second point est l'emplacement où la clef de la cave a été retrouvée. J'ai pu voir sur une des photos inédites du dossier qu'elle avait été retrouvée accrochée juste derrière le taille haie. J'en reviens à l'idée qu'il est très stupide de suspendre la clef du lieu où le crime a été commis en la recouvrant avec l'arme qui a servi à ce dernier. Cela ne vous paraît pas un peu gros? Vous n'avez pas réussi à me convaincre sur un point que vous avez un peu éludé à mon sens. Vous m'avez répondu que la clef se situait là où elle se situait habituellement. Je cite Hugnet p158 "Il existe trois exemplaires de cette clé. Le représentant d'AGM en trouvera deux dans une boîte à cigares. Il en donnera une aux gendarmes pour ouvrir la porte du sous-sol. Une autre clé, portant une étiquette rigide, est habituellement accrochée derrière la porte de la cuisine. La porte du sous-sol était toujours fermée à clé.Plusieurs témoins l'ont confirmé au procès. Des artisans notamment. "En ce qui concerne la porte, elle était toujours fermée à clé, expliquera la personne chargée du bricolage. Quand j'avais besoin d'aller à la cave, je prenais la clé qui se trouvait à un clou derrière la porte de la cuisine." Selon toute vraisemblance Mme Marchal prend la clé à cet endroit. On ne l'y retrouvera pas. Et pour cause, la malheureuse n'a pu la remonter. Par contre, fait étrange, elle ressurgira à un endroit inattendu..." Le terme "inattendu" semble assez explicite. De plus, vous avez dit dans votre rapport : je cite "La découverte insolite de la clef de la cave dans le local à bois". Le mot insolite est défini dans le Larousse de cette manière : est insolite "ce qui est différent de l'habitude et qui surprend." Vous avez, j'ai pu le remarquer, un vrai sens de l'écriture et vous avez le sens de l'humour donc vous n'ignorez pas la signification de ce mot et vous comprendrez que cette allusion au dictionnaire n'est pas faite sans une pointe d'humour. Votre point de vue a t-il changé depuis sur le fait que la clef n'aurait pas dû se trouver là ? (puisque vous m'avez répondu ce qui m'a beaucoup surpris, dans votre précédent message que la clef était là où elle se trouvait habituellement...)

J'ai reçu par vos soins la bénédiction après ma confession de ne pas avoir encore lu votre livre , j'aimerais, après lecture de votre prochain mail, atteindre l'absolution pour avoir encore eu un mini doute sur la culpabilité d'Omar!!! Trêve de plaisanteries, mais j'aime détendre le sujet car il est assez triste et grave.

Je vous présente mes respectueuses salutations.

Georges Cenci Georges Cenci ·  28 avril 2016, 11:29

@Boby :

Bonjour.

Sur le taille-haie il est surprenant que l'on ait retrouvé de l'ADN animal ; le terme animal étant pris au sens large d'où n'était pas exclu l'ADN humain. Alors qu'il aurait été logique que l'on retrouve de l'ADN végétal.
De mémoire, je n'ai pas souvenir que le juge d'instruction ait transmis au laboratoire un échantillon sanguin de la victime. Il faut tenir compte qu'en 1991 la technique pour codifier l'ADN n'était pas ce qu'elle est devenue aujourd'hui avec le progrès de la science en la matière. Je suppose que le juge d'instruction n'a pas donné suite car il devait juger le résultat trop aléatoire.

Quant à la position de la clé suspendue dans le local à bois, nous avions, dans le cadre des investigations, effectivement trouvé insolite qu'elle se retrouve sous le taille-haie.

Il est certain que la porte métallique du sous-sol était toujours fermée à clef. A la page 67 de mon ouvrage j'ai écrit : « ... Ghislaine Marchal se dirige vers le local à bois où elle prend la clef qui lui permet d'accéder au sous-sol ». A la page 73 j'écris : « Raddad fait cependant une erreur qui lui sera fatale. Il ne s’assure pas de la mort de Ghislaine Marchal. Il abandonne le sous-sol et verrouille la porte de la cave à clef. Il la suspend ainsi que le taille-haie à leur emplacement habituel. Il quitte La Chamade avec l’argent pris dans le sac à main. Personne ne le remarque, personne ne l’entend ».
C'est ma thèse et c'est aussi celle de l'accusation. La défense n'a jamais apporté la contradiction sur ce détail qui est sans incidence sur les éléments à charge qui ont permis à la justice de se prononcer. (voir ici : http://omarlatuee.free.fr/index.php...)

Je vous ai effectivement répondu que la clef se trouvait à son emplacement habituel. Telle était mon analyse mais il est possible que, ce jour-là, ̶ vu que les artisans intervenant au sous-sol demandaient systématiquement la clé à Madame Marchal ou Mme Receveau et que ceux-ci ignoraient qu'il s'en trouvait une dans le local à bois ̶ Mme Marchal ait pris une des clefs suspendue derrière la porte de la cuisine pour se rendre au sous-sol. Qui peut l'affirmer ! Personne.

D'autre part, le décompte des clefs de la Chamade a démontré qu'aucune serrure de la propriété n'avait le même nombre de clefs. Alors, celle du sous-sol en avait combien : 3, 4 !

Vous devriez lire mes explications aux pages 122 à 126 de mon ouvrage qui sont suffisamment explicites sur la question du taille-haie et de la position de la clé, où apparaît un élément très important : le portillon en haut de la volée des marches et sa position.

Avec mes cordiales salutations et félicitations pour la pertinence de vos questions.

Félix Félix ·  04 juin 2016, 21:36

Bonjour,

J'aimerai avoir des renseignements (à titre de culture générale) sur la gendarmerie. J'ai d'abord pensé qu'elle n'opérait dans les zones rurales, contrairement à la police qui opère en agglomération. Or il semble qu'il y ait des brigades dans les grandes villes, des groupements départementaux et des sections Nord, Sud, Est, Ouest. Qu'en est-il exactement du réseau de la gendarmerie nationale ?

Bonne soirée,

Georges Cenci Georges Cenci ·  07 juin 2016, 18:11

Bonsoir
Je pense mon cher Félix que la toile ne manque pas d'informations sur la gendarmerie et la police, et sur la compétence territoriale de l'une ou l'autre composante du ministère de l'Intérieur. La gendarmerie est plus particulièrement présente dans les zones dites rurales, villes de petite et moyenne importance, périphériques de grandes villes et la police dans les zones urbaines. C'est ce que l'on appelle le maillage territorial.
Je vous communique un lien qui vous en dira plus sur l'organisation des forces de police dans notre pays. Vous constaterez qu'entre 1941 à nos jours la répartition des compétences à beaucoup évoluée.

https://www.senat.fr/rap/r07-271/r0...

La gendarmerie peut se voir confier des dossiers par un juge d'instruction par exemple alors même que les faits se sont produits en zone de police. L'inverse est aussi possible. Une fois saisi, un officier de police judiciaire peut se transporter en cas de crime ou délit flagrant ou sur commission rogatoire hors de son secteur de compétence ; qu'il soit policier ou gendarme. Certains officiers de police judiciaire ont compétence nationale, d'autres sur le ressort de plusieurs cours d'appel etc…
Tous ces principes sont notamment énoncés par le code de procédure pénale.
Je vous laisse exploiter les nombreux sites officiels qui répondront avec plus de détails à votre saine curiosité.
Bien à Vous

synchro synchro ·  21 octobre 2016, 15:34

Site intéressant, les questions posées dans les commentaires aussi. On en saura peut être un peu plus avec les derniers développements.
Je reste perplexe et sans intime conviction.
Et si je ne devais en avoir qu'une seule, ce serait que la victime n'est jamais descendue dans la chaufferie sans emporter la clé de la porte avec elle dans sa poche (si tant est que ce soit elle qui l'ait ouverte). Mais comme le reste, ce n'est qu'un scénario comme un autre ...

Georges Cenci Georges Cenci ·  22 octobre 2016, 18:36

@ synchro
Bonsoir,

Je vous conseille de lire les pages 65 et suivantes de mon ouvrage où j'aborde l'étude de ce détail sous le paragraphe « Où a-t-elle été agressée ». Voir également sur ce site à la rubrique Questions / Réponses : Quels sont les éléments qui permettent de situer le lieu de l'agres­sion ? Pourquoi Mme Marchal se trouvait-elle dans le sous-sol de sa résidence ? Les mêmes explications vous sont fournies.
Je ne peux que vous conseiller puisque vous vous intéressez à cette affaire de lire mes explications regroupées à la rubrique Questions/Réponses.
Bien à Vous

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