Omar l'a tuée

Vérité et manipulations d'opinions. Enfin une information contradictoire sur l'"Affaire Omar Raddad".
«En 1894 on condamnait un jeune officier parce qu’il avait le seul tort d'être juif ; en 1994 on condamnait un jeune jardinier qui avait lâchement tué une femme âgée sans défense. En 1906 Alfred DREYFUS fut réhabilité alors que Omar RADDAD est un condamné définitif. Un était innocent, l'autre est coupable ». - Georges Cenci

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Le délire médiatique qui a fait de Raddad un martyr

[Courriel reçu de Romana, le 5 Mars 2024]

 

Cher Monsieur Cenci,

J’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de votre enquête et bien sûr, j’adhère entièrement à vos conclusions. La puissance médiatique a dû être un véritable calvaire pour vous et votre équipe… Une entrave certaine à la manifestation de la vérité.

Je me permets cependant de vous apporter mon humble avis concernant les derniers moments de Ghislaine Marchal. Pour ma part, je pense qu’elle savait qu’elle n’aurait pas survécu et que d’éventuels secours seraient arrivés trop tard, c’est bien pour cela qu’elle a écrit TUER. Aussi je pense que la raison pour laquelle elle s’est barricadée, ce n’est pas tant la peur du retour de Raddad pour l’achever, mais plutôt une sage précaution pour qu’il ne puisse, dans un second temps, effacer son accusation sanglante. Elle voulait s’assurer que ce soit les forces de l’ordre à découvrir ces inscriptions. C’est mon seul point de légère divergeance dans votre interprétation… Ce crime est particulièrement atroce et vous avez raison de le dire : la victime, la vraie victime a été vite oubliée ensevelie sous le délire médiatique qui a fait de Raddad un martyr. Honte à cette clique bienpensante qui défend l’indéfendable. Et merci à vous cher Monsieur, de continuer à défendre votre travail minutieux et la mémoire de cette dame.

Bien cordialement, Romana

 

@Romana

Bonjour. J'ai tardé à vous répondre et vous voudrez bien m'en excuser.

J'apprécie tout particulièrement votre excellent commentaire qui a le mérite d'exposer un point de vue auquel j'adhère. Je pense, comme vous, que Ghislaine Marchal se doutait qu'elle ne survivrait pas à cette agression.

Combien de fois m'a-t-on posé cette question : que fait Ghislaine Marchal après le départ de son agresseur ? J'ai exposé mon avis à la rubrique éponyme que vous avez dû lire. Je pense que durant les 20 à 30 minutes qu'aura duré son calvaire elle sera passée de l'espoir de survivre à la fatalité inéluctable de la mort.

Il est tout a fait concevable que Ghislaine Marchal se soit barricadée pour éviter le retour de Raddad qui n'aurait pas manqué d'effacer les messages accusateurs. Seule Ghislaine Marchal avait la réponse. Nous ne pouvons qu’émettre des conjectures en tenant compte toutefois des données de l'enquête.

La construction d'un innocent par les médias est un succès médiatique... mais seulement médiatique. La justice a toujours été sereine dans ce dossier. Quant à la faute d'accord du verbe TUER vous reporter à la rubrique "Comment une femme lettrée a-t-elle pu commettre une telle faute d'orthographe ? "

Bien cordialement.

 

Georges Cenci

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