Omar l'a tuée

Vérité et manipulations d'opinions. Enfin une information contradictoire sur l'"Affaire Omar Raddad".
«En 1894 on condamnait un jeune officier parce qu’il avait le seul tort d'être juif ; en 1994 on condamnait un jeune jardinier qui avait lâchement tué une femme âgée sans défense. En 1906 Alfred DREYFUS fut réhabilité alors que Omar RADDAD est un condamné définitif. Un était innocent, l'autre est coupable ». - Georges Cenci

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Chapitre IV ; extrait n°10

L'enquête sur commission rogatoire

L'autopsie
Les constatations médico-légales sont fondamentales pour comprendre comment Ghislaine Marchal a été agressée.

L’autopsie démontre incontestablement qu’elle a reçu, de face, plusieurs coups assénés avec une extrême violence tel que l’atteste l’examen externe de la tête. Que par réflexe, elle a voulu se protéger de ces coups qui lui ont occasionné des blessures. Il est indubitable qu’elle les voit arriver et qu’elle identifie ainsi celui ou celle qui les porte. Sauf si Ghislaine Marchal a des problèmes de vue.
Autres conclusions médicales essentielles : le vêtement, les membres supérieurs et inférieurs maculés de poussière de ciment sont aussi le siège d’érosions, d’éraflures et d’ecchymoses qui prouvent que Ghislaine Marchal s’est traînée sur la chape poussiéreuse et rugueuse du sous-sol. La multiplicité des coups portés au thorax, à l’abdomen, à la tête, à la cuisse gauche et au cou démontrent que son agresseur était déterminé mais aussi maladroit ou malaisé dans ses mouvements. Par contre, la description de l’arme décrite par le docteur Page ne me semble pas correspondre aux blessures les plus significatives, notamment en ce qui concerne le double égorgement. Il faudrait que les experts m’expliquent pourquoi une lame qu’ils décrivent effilée et à double tranchant n’a pas sectionné la trachée et les vaisseaux du cou ? Ce sera le point d’achoppement qui m’opposera aux légistes.

La conclusion du rapport médico-légal est significative en ce sens que, secourue à temps, Ghislaine Marchal aurait pu être sauvée. S’il y a eu agonie, il était capital de préciser sa durée. Tout comme la datation de la mort était essentielle, autant que l’ordre des coups, la durée de la formation de l’œdème cérébral et le mode de saignement. C'est pourquoi, le juge Jean-Paul Renard qui a succédé à Sylvaine Arfinengo désigne le docteur Page pour plus ample informé.

(...à suivre)

© Editions l’Harmattan

Georges Cenci

Administrateur : Georges Cenci

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