Omar l'a tuée

Vérité et manipulations d'opinions. Enfin une information contradictoire sur l'"Affaire Omar Raddad".
«En 1894 on condamnait un jeune officier parce qu’il avait le seul tort d'être juif ; en 1994 on condamnait un jeune jardinier qui avait lâchement tué une femme âgée sans défense. En 1906 Alfred DREYFUS fut réhabilité alors que Omar RADDAD est un condamné définitif. Un était innocent, l'autre est coupable ». - Georges Cenci

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Chapitre XI, extrait n°34

Manipulations d'opinions ; toujours !

(...la suite)
Quelle vérité s’imposera après tant d’élucubrations en tout genre et de contrevérités anarchiques constituées au fil des ans, pendant l’enquête et l’information judiciaire ; avant, pendant et après le procès ; pendant et après le pourvoi en cassation et son rejet ; avant et pendant le pourvoi en révision, par : les conférences publiques et de presse, tenues par les comités de soutien, local et national ; les innombrables articles de presse ; les émissions radiophoniques et télévisées à sensation ; les publications de livres par l’un des avocats du condamné, des journalistes, experts ou prétendus tels en écriture … ?

Tous les arguments – des plus logiques aux plus délirants –, toutes les hypothèses – des plus évidentes aux plus farfelues – y ont été émis, débattus, ressassés et livrés aux polémiques passionnées de gens qui, pour la quasi-totalité, n’avaient pas pris connaissance de l’intégralité des pièces du dossier d’information ou n’avaient pas assisté au déroulement du procès public. Cela sur fond de provocations délibérées et calomnieuses envers les enquêteurs, les juges d’instruction puis les jurés et les magistrats de la cour d’assises ; de pressions sur le garde des Sceaux par voie de délégations de comité de soutien, stimulées par le journaliste et écrivain, devenu académicien ; avec, en arrière fond, d’autres sollicitations, au plus haut niveau des États, pour arracher une grâce en faveur du condamné auquel une réception sera réservée – presse présente bien entendu – dans les palais royaux de son pays.

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Rarement, en une époque où l’on proclame la nécessité de renforcer l’indépendance de la Justice, a-t-on avec autant de moyens et de constance tenté de la soumettre aux pressions d’une opinion publique médiatiquement et savamment manipulée.
Les éléments nouveaux retenus par la commission de révision annuleront-ils le verdict de la cour d’assises des Alpes-Maritimes ? Les évidences et la simple vérité l’emporteront-elles enfin sur l’orchestration et les stratégies du "doute à tout prix" ? L’appel de la victime sera-t-il enfin écouté ?

(à suivre...)

© Editions l’Harmattan

Georges Cenci

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BILIOTTI BILIOTTI ·  20 février 2014, 21:18

bonjour je serais interesse de savoir dans cette affaire qui est cette madame BILIOTTI qui aurait eu des problemes d amnesie............

Merci de vos infos d avance

Biliotti

Georges Cenci Georges Cenci ·  22 février 2014, 05:09

@BILIOTTI : Bonjour Monsieur Biliotti.

Madame Biliotti était, à l'époque des faits, résidente avec son mari dans le même immeuble – le Lotus, 274 avenue de Grasse à Cannes – où demeurait la famille Raddad.
Ce couple avait été entendu par mes services car, le jour du meurtre, il se trouvait sur leur balcon du deuxième étage surplombant le porche d'entrée de leur résidence pendant le créneau de temps où Omar Raddad prétendait être venu.
Vous aurez d'autres détails en lisant mon ouvrage que vous trouverez sur ce site en lecture libre.
Pour plus ample informé, Madame Biliotti Marie-Maryse était née Riposati, le 16 janvier 1923 à Pérugia (Italie). Elle était l'épouse de Biliotti Jean, né le 17 février 1927 à Le Cannet. Je ne connais pas la date de son décès.
Ces informations sont tombées dans le domaine public – raison pour laquelle je peux les communiquer – puisqu'elles ont été énoncées lors du procès devant la cour d'assises de Nice.
Cordialement.

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