Chapitre VI ; extrait n°23
Publié le mercredi 31 août 2011, 08:34 - modifié le 06/02/14 - Extraits de l'ouvrage - Lien permanent
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Le procès.
Mercredi 26 janvier 1994.
(...) Cette longue journée d’audience a vu défiler des témoins importants dont les gendarmes Evrard, Teulière et Liedtke, lesquels ont été parfaits dans leur comportement à la barre, dans la précision et la concision de leurs témoignages.
Les défenseurs qui fréquemment manifestent une certaine agressivité de principe envers les enquêteurs, quels qu’ils soient, ont eu ici un comportement plutôt effacé et n’ont rien contesté à mes collaborateurs. Que pouvait-on contester au demeurant ! Le système de fermeture de la porte ? La piètre démonstration des précédents conseils de l’accusé ? La conspiration autour de Francine Pascal ? La garde à vue de Raddad ? L’absence d’interprète ? Les photos de Paris-Match ? Les prostituées ? Le vice du jeu ? Le timing des appels téléphoniques de Ghislaine Marchal ? La certitude que la victime devait se rendre chez les Koster à 13 heures ? La visite d’Erica Serin le lundi ? Et que sais-je encore !
A ce stade du troisième jour d’audience, la défense de l’accusé a été discrète ce qui me conforte dans le sentiment que les avocats n’avaient qu’une approche limitée des éléments objectifs du dossier et n’avaient rien à opposer aux conclusions de l’information judiciaire.
Les éléments d’enquête que nous avions mis à la disposition de la justice étant inattaquables, la défense n’a pu sérieusement les contredire.
(à suivre...)
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