Chapitre IX, extrait n°30
Publié le vendredi 09 septembre 2011, 07:51 - modifié le 06/02/14 - Extraits de l'ouvrage - Lien permanent
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Le procès en diffamation publique
La décision de la commission de révision n’est pas encore intervenue quand est prononcé, le 19 octobre 1999, le jugement rendu par le tribunal correctionnel de Paris saisi sur plainte en diffamation publique de Christian Veilleux contre l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur du Monde.
Vous n’en avez pas entendu parler. Aucune chaîne de télévision ne l’a évoqué. Seuls, le lendemain du procès, deux journaux parisiens l’ont brièvement commenté. Chut, silence, la justice suit son cours.
Où sont passés les rhéteurs ? Où sont les indignés, les donneurs de leçon, les accusateurs, les moralisateurs, les caricaturistes ? Où sont les comités de soutien, les pancartes ? Point de déclarations tonitruantes dans la salle des pas perdus ? Point de caméra non plus ? Où sont les manipulateurs ? Il y a gros à parier qu’ils se réveilleront lorsque la cour de révision rendra sa décision : que celle-ci admette ou rejette la requête. Pourtant, dans un souci de transparence, d’honnêteté intellectuelle et dans le cadre d’une information impartiale, il eut été équitable que la presse reprenne la dépêche de l’AFP du 19 octobre.
Je comprends ce silence car ce jugement est, de facto, étroitement lié à la requête déposée par la défense de Raddad pour demander la révision. Il est gênant, embarrassant même. Pas pour la manifestation de la vérité. Voyons pourquoi.
(à suivre...)
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