Le grand public est-il prêt à ouvrir enfin les yeux sur 30 ans de mensonges médiatiques ?
Publié le vendredi 05 mai 2023, 11:20 - modifié le 05/05/23 - Vos réactions - Lien permanent
- Article
- Ajouter un commentaire (1)
- Annexes (0)
[Courriel reçu de Bertrand Roc, le 04 Mai 2023]
Je viens de terminer la lecture d’un des derniers ouvrages sur le meurtre de Ghislaine Marchal ; « Les évidences de l’affaire Omar Raddad » (Editions "Edilivre" - 2023) par Guy Penaud. Cet écrivain est par ailleurs commissaire de police honoraire, historien et auteur de plus d'une soixantaine d'ouvrages.
Alors que la défense d’Omar Raddad reste bien silencieuse après l’ordonnance d’irrecevabilité de la requête prononcée par la commission d'instruction de la cour de révision et de réexamen en octobre dernier ; il semble aujourd’hui bien plus facile de prendre fait et cause pour la partie civile dans cette affaire. Le grand public, dont 63% restent encore persuadé de l’innocence d’Omar Raddad, serait-il prêt à ouvrir enfin les yeux sur 30 ans de mensonges médiatiques ?
C’est sans doute l’avis de Guy Penaud, qui écrit ici un ouvrage plaisant à lire, au style qui tranche avec le côté rébarbatif du jargon judiciaire, en suivant la chronologie des évènements avec des mots simples.
Les évidences de la culpabilité d’Omar Raddad sont énoncées les unes après les autres, et quand bien même de nombreux détails et analyses sont passés aux oubliettes ; le lecteur qui n’aura suivi cette affaire que par le prisme des journalistes au relais de la défense du condamné, pourra vite comprendre qu’il n’avait pas les bonnes cartes en main pour se forger une opinion.
On regrettera cependant dans cet ouvrage les longs passages paraphrasés des décisions de justice que les passionnés par cette affaire auront déjà lus, entre autres, dans l’ouvrage de Georges Cenci pour les plus anciennes, mais surtout sur son site internet pour les plus récentes.
Guy Penaud propose au profane de prendre connaissance de la vérité en 1h30 de lecture, et c’est alléchant à une époque où le public ne prend plus le temps de s’informer autrement que via les réseaux sociaux bien plus soucieux du nombre de « like » que de la vérité des faits.
Derniers commentaires