Chapitre I ; extrait n°4
Publié le mardi 02 août 2011, 14:20 - modifié le 06/02/14 - Extraits de l'ouvrage - Lien permanent
- Article
- Ajouter un commentaire (0)
- Annexes (0)
- I -
L’inquiétant silence de Ghislaine Marchal
Dimanche 23 juin 1991. Mougins (Alpes-Maritimes). C’est le jour anniversaire de Marius, l’époux de Colette Koster qui a lancé les invitations à déjeuner depuis au moins trois semaines. Dès 13 h, les invités arrivent au mas St-Simon. A 13 h 30, la maîtresse de maison est tout d’abord surprise du retard de Ghislaine Marchal dont elle connaît la ponctualité.
D’autant plus que les résidences des deux amies ne sont guère distantes et que Ghislaine, le matin même, lui avait confirmé qu’elle viendrait. Colette Koster demande une première fois à Lorène Blanc, son employée, de l’appeler à sa résidence, La Chamade. Comme personne ne répond, ne pouvant faire attendre plus longtemps ses convives, elle les invite à passer à table pensant que son invitée avait été retardée. Mais l’inquiétude s’est installée. Il n’est pas logique que Ghislaine Marchal, si elle a eu un empêchement, ne l’ait pas fait savoir. A 14 h 30, Lorène Blanc compose à nouveau mais en vain le numéro de Ghislaine Marchal. Etrange, inquiétant même, car en fin de matinée la voix de Ghislaine ne trahissait aucune crainte. Les convives quitteront le mas St-Simon sans connaître les raisons de sa défection. En fin d’après-midi, Colette Koster se rend à La Chamade. Aucun indice ne lui permet de déceler sa présence ou son absence. Le portail est fermé à clef, personne ne répond à ses appels. Une nouvelle fois, en début de soirée, elle décroche son téléphone. Sans plus de succès.
Inexplicable silence. Vers midi, le lendemain, Colette se rend au mas St-Barthélémy, résidence de Francine Pascal, amie et voisine de Ghislaine Marchal chez qui elle suppose trouver une réponse à son angoisse.
Pendant ce temps, à 11 h 30, Erica Serin, qui était conviée à déjeuner en tête-à-tête avec Ghislaine Marchal, arrive avec sa voiture devant le portail de La Chamade. Elle en descend, actionne le système d’intercommunication pour que son amie lui ouvre le portail. Nul ne répond. Elle insiste, pense qu’elle est affairée à l’extérieur, se hisse sur la pointe des pieds au-dessus de la haie pour tenter de l’apercevoir. En vain.
Après avoir déposé dans la boîte aux lettres les journaux demandés par Ghislaine, Erica Serin rejoint son domicile et toutes les dix minutes appelle son amie. Elle se résigne enfin à téléphoner à Francine Pascal, qui logiquement intriguée par cette nouvelle démarche se décide à provoquer des recherches.
(à suivre...)
Derniers commentaires