A tous les intrigants qui se reconnaîtront !
Publié le samedi 02 juin 2012, 14:11 - Actualités - Lien permanent
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Vendredi 10 février 2012. Éva, mon arrière-petite-fille a 7 mois. Journée de joie d'une visite à ce petit bout de choux tout éveillée, souriante, adorable. Puis à 19 heures, je prends un appel téléphonique d'une personne en détresse morale. Le son de la voix de Christian Veilleux est triste, entrecoupé de sanglots.
Il m'apprend qu'il doit subir une opération chirurgicale cruciale pour sa survie mais qu'il ne veut pas se faire opérer. Là n'est pas me semble-t-il la raison de son tourment. Ce n'est pas l'acte médical qui l'angoisse mais le profond traumatisme de la terrible destinée de sa mère qui l'étreint toujours. Ce n'est pas la mélancolie d'un soir mais la lassitude d'une meurtrissure vieille de vingt ans, d'une plaie morale jamais cicatrisée, d'un abandon de la vie progressif mais incessant !
Comment cet homme en est-il arrivé là ! Je ne connaissais pas Christian Veilleux avant le meurtre de sa mère. Je l'ai vu pour la première fois, le 24 juin 1991 à la Chamade, propriété de sa mère à Mougins. Ce jour-là, à l'annonce de sa mort, il fondait en larme et je constatais sur son visage, le masque façonné par le chagrin et la douleur. Pour les besoins de l'enquête, j'ai revu plusieurs fois Christian Veilleux. Son visage était toujours marqué par le déchirement d'avoir perdu dans des circonstances atroces, une être chérie ; sa maman comme il l'appelait.
Puis un ramassis d'individus dénués de tout sens moral et aux méthodes méprisables s'est fait accusateur. De parricide ! Ignoble et odieuse insinuation de répugnants personnages qui ont accablé et brisé cet homme qui ne s'en est jamais remis. C'est la raison principale qui m'avait poussé à écrire un livre car je ne supportais plus l’injustice, le mensonge et la glorification provocante du concept de salaud, même sous prétexte de luminosité.
Christian Veilleux n'a pas été la seule victime collatérale du meurtre de sa mère. Je l'exprimais ainsi dans mon ouvrage :
« Ghislaine Marchal adorait son fils Christian, sa petite-fille Alexandra et sa mère Mamaine. Comment Christian Veilleux a-t-il fait pour cacher à cette vénérable dame l’horrible supplice subi ? Cette arrière-grand-mère, que je ne connais pas et que j’ai souvent imaginée, est décédée de chagrin, morte d’avoir perdu sa fille, mais avant tout prématurément de par les excès médiatiques que sa famille ne pouvait lui soustraire. Que de torts et de souffrances ont été occasionnés dans cette affaire ! »
J'ai pu constater au cours de ma longue carrière que les victimes se raccrochaient à celui qui voulait bien les écouter, leur consacrer du temps pour tenter d'apaiser leur souffrance morale. Cette affaire n'a pas fait exception et je n'ai pas compté les appels de cet homme, devenu depuis un ami, à chaque fois en profonde détresse ; qu'il me fallait réconforter, encourager, aider, accompagner dans sa lutte inégale contre l'injustice et la bassesse des hommes. Ces intrigants, et leurs relais médiatiques qui ont colporté ces odieuses accusations, s'ils lisent ce billet, se reconnaîtront.
La déraison de quelque-uns n'a heureusement pas eu raison de lui. Christian Veilleux a eu la sagesse de se faire opérer. Aujourd'hui il est en convalescence et il sait qu'il pourra toujours compter sur mon amitié et mon soutien.
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