Omar l'a tuée

Vérité et manipulations d'opinions. Enfin une information contradictoire sur l'"Affaire Omar Raddad".
«En 1894 on condamnait un jeune officier parce qu’il avait le seul tort d'être juif ; en 1994 on condamnait un jeune jardinier qui avait lâchement tué une femme âgée sans défense. En 1906 Alfred DREYFUS fut réhabilité alors que Omar RADDAD est un condamné définitif. Un était innocent, l'autre est coupable ». - Georges Cenci

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Les préjugés dont j'étais empreinte se sont envolés !

Message reçu sur la page Facebook d'"Omar l'a tuée", le 24 avril 2014 de Camille Delforge.

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Cher Monsieur Cenci,

C'est avec une émotion non dissimulée que je vous adresse ce mail aujourd'hui. Et pour cause, je viens à l'instant de terminer la lecture de votre ouvrage, "Omar l'a tuée".

Mais avant toute chose, je souhaiterais vous expliquer ce qui m'a poussé à m'y intéresser.

Étudiante en Master 2 Carrières Juridiques et Judiciaires, j'ai, dans le cadre de mes études, dû choisir un procès à étudier, afin de rendre un exposé dans la matière intitulée "Histoire et Sociologie de la Justice". Mon groupe et moi-même avons rapidement porté de l’intérêt à "l'affaire Omar Raddad". Quelle erreur aujourd'hui, de ne pas avoir identifié dès le départ cette affaire comme celle de Ghislaine Marchal ! Soit. Avec en tête, la volonté de m'épancher sur un fait divers ayant fait grand bruit, j'avais encore les images de cette homme martyr, affaibli et victime du système judiciaire, tel qu'à pu l'être Patrick Dils ! Je me remémorais le film relatant cette affaire, que j'avais vu quelques années auparavant.

Ainsi, je me suis rendue à la bibliothèque universitaire de la Faculté de Douai où j'étudie, afin de ne pas me cantonner aux seules recherches internet qui auraient pu être miennes. Je suis évidemment tombée sur plusieurs ouvrages, nous répartissant, ma binôme et moi, la charge de travail. J'avais donc en ma possession, plusieurs livres, dont l'incontournable "Omar m'a tuer - Pourquoi moi ?" que j'avais hâte de découvrir, à l'image d'un bon roman policier que l'on dévore.

Cependant, dans un soucis de neutralité, j'ai choisi de commencer par le vôtre, ce dernier m'ayant grandement intrigué notamment par le résumé, qui allait à l'encontre de l'innocence d'Omar Raddad. Intriguée donc, voir même, je dois l'avouer, un peu choquée, j'entamais il y a 3 jours la lecture de votre livre. Dès la préface rédigée par le Président Djian, j'ai trouvé dans les termes qu'il employait, une véritable lumière, telle une révélation, et dès lors, une incroyable quête de vérité s'empara de moi. J'ai passé des heures à boire vos paroles, relisant inlassablement les précis détails exposés, et de surcroît, en me fondant, sur ma propre réflexion, et à la lumière des faits, ma propre conviction. Me détachant de tout ce que j'avais pu entendre auparavant, j'ai tenté d'exploiter ma raison au mieux, d'y allier mon enseignement de juriste, mais également d'écouter ce que mon for intérieur me hurlait haut et fort : les faits sont accablants, la justice à tranché, forte de réflexions pleines de bon sens.

Depuis, et sans influence quelconque, les préjugés dont j'étais empreinte se sont envolés ! Je tenais à vous écrire, afin de vous remercier. Merci, d'avoir eu le courage d'écrire cet ouvrage, merci de nous avoir amené des éléments rationnels, et merci d'avoir levé le voile sur une improbable vérité.

Le 30 Mai, j'expose devant ma classe de Master et mon professeur, Doyen de l'Université, "l'affaire Omar Raddad", et je commencerai sans doute mon introduction, avec une rectification de mon intitulé : "l'affaire Ghislaine Marchal".

Camille Delforge


Bonjour chère étudiante.

Vous avez choisi d'étudier l'affaire du meurtre de Mme Ghislaine Marchal et telle sera l'introduction de votre exposé. Elle va contraster avec le titre médiatique qui fait sensation depuis 1991 : l'affaire Omar Raddad .
Trop souvent les victimes sont vite oubliées malgré les souffrances endurées et les effets collatéraux désastreux sur leurs familles. Il en va dans cette affaire comme pour tant d'autres.
Je vous félicite d'avoir fait l'effort de comparer et confronter les différentes thèses (c'est un travail intellectuel nécessaire) et surtout d'avoir fait abstraction des préjugés qu'inévitablement vous aviez avant de connaître les faits tels que je les ai relatés à partir du dossier de l'instruction criminelle.
Et vous avez fait vôtre la citation prononcée par Jean Jaurès le 30 juillet 1903 : « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques ».
J'étais dans la même démarche lorsque j'ai écrit cet ouvrage. Je me bats encore aujourd'hui contre cette imposture qu'est le mythe de l'innocence d'Omar Raddad.
Vous devez développer votre travail le 30 mai prochain.
Cela vous laisse peu de temps pour consulter les informations contenues sur ce blog. Vous devriez y trouver matière à réflexion.
Je reste à votre disposition pour tous renseignements complémentaires.
Je vous propose, si vous le désirez, de mettre en ligne votre exposé sur ce site.
Je vous prie de croire à mes respectueuses salutations.

Georges Cenci

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Georges Cenci Georges Cenci ·  07 mai 2014, 17:17

Bonjour Camille.

Je me permets de vous signaler deux livres qui peuvent vous aider dans la préparation de votre travail.
Il s'agit des ouvrages du journaliste Guy Hugnet et de Maître Dominique Inschauspé.
Vous trouverez les références à ces livres à la rubrique "bibliographie".
Très cordialement
Georges Cenci

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