Les fourberies de Omar Raddad
Publié le lundi 27 juin 2022, 06:05 - modifié le 27/06/22 - Quelques pièces du dossier - Lien permanent
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Vous qui suivez cette affaire depuis 26 ans avez toujours en mémoire les rebondissements ourdis par la Défense de Omar Raddad (Cf. Chapitres VII & VIII de mon livre) qui s'est déconsidérée en s'associant avec des arsouilles. Tous ont fait le buzz médiatique avant de sombrer dans le ridicule ...qui ne tue plus depuis longtemps et l'autorité judiciaire les classait sans suite.
Parmi ces balivernes grotesques une aura défrayé la chronique car elle était de taille : Omar Raddad a été entendu par les gendarmes sans interprète.
Les quelques lignes qui suivent en démontrent l'irréalité. Omar Raddad a été mis en examen par la juge d'instruction Sylvaine Arfinengo du Tribunal de Grande Instance de Grasse qui, après l'interrogatoire de première comparution, l'inculpait d’homicide volontaire et délivrait un mandat de dépôt avec ordonnance de placement en détention à la maison d'arrêt de Grasse.
Nous sommes le 27 juin 1991. Raddad se soumet, comme tout détenu, à l'établissement de sa fiche d'écrou ; laquelle réserve quelques surprises. (cliquez pour agrandir)
Je détiens ce document depuis cette année-là et je n'en ai jamais fait mention. Je viens de la retrouver dans mes archives personnelles.
Qu'y lit-on ? Que Omar Raddad est francophone ; que la langue parlée est le français ; qu'il est illettré.
Après les six officiers de police judiciaire de la gendarmerie, la juge Arfinengo et sa greffière c'est au tour d'un fonctionnaire de l'administration pénitentiaire d'indiquer qu'il parle le français. Peut-être s'était-il adjoint un interprète ?
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