Chapitre VII, extrait n°27
Publié le mardi 06 septembre 2011, 08:31 - modifié le 06/02/14 - Extraits de l'ouvrage - Lien permanent
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Jusqu'où sont-ils allés ! Jusqu'où iront-ils ?
(...suite)
L’académicien Jean-Marie Rouart est, me semble-t-il, l’exemple type de l’intellectuel sous influence ayant écrit un ouvrage sur cette affaire sans jamais avoir assisté aux débats.
Ceci se passe de tout commentaire. Et c’est cet homme qui prétend parler d’erreur judiciaire ! Si cette supposée erreur avait une quelconque consistance, je ne pourrais qu’approuver la requête en révision car je suis autant que Rouart épris de justice et de vérité. C’est mon métier et je n’ai jamais triché avec le devenir d’un être humain. Rouart a écrit un roman, c’est son métier. Mais une affaire judiciaire n’est pas un roman.
Je ne suis pas l’otage d’un Naranjo ou d’un Moreau. Je ne suis qu’un gendarme, et fier de l’être, qui a écrit et argumenté ce manuscrit à partir de documents authentiques. J’ai été un des témoins privilégiés du procès pénal. Je ne suis à la botte de quiconque et n’ai nul besoin en guise de faire-valoir de traîner un meurtrier dans les réceptions parisiennes. Vergès a eu la chance de trouver en Rouart un relais en forme d’entonnoir dans lequel il a déversé ses thèses pour discréditer la justice et construire sa pseudo vérité et la vérité de Vergès et de Rouart n’est pas La vérité.
Comme l’écrit Gérard Nirascu dans Le Figaro :
"Non, l’affaire Raddad n’est pas une erreur judiciaire. Maintenant, comme l’homme n’a pas avoué, on peut écrire des romans. C’est ce qu’a fait Jean-Marie Rouart. Mais roman et réalité n’ont jamais été synonymes".
Depuis le début de cette affaire, je n’ai pas participé, et ne participerai jamais, aux surenchères médiatiques et outrancières de l’information-spectacle. Ce n’est pas le cas de l’académicien. Quel émouvant spectacle offert par ces pseudo intellectuels coalisés en comité autour de lui pour demander la révision du procès. Pour le modeste observateur que je suis, comment ne pas être surpris que de tels hommes et certaines personnalités, qui ne peuvent avoir qu’une information partisane des faits, puissent exiger, je cite : "Que toute la lumière soit faite sur une affaire symbolique des carences de la justice en France".
Comment ne pas s'étonner qu’à l’instar d’une vedette ou d’un héros Raddad reçoive les honneurs de l’Académie française !
Comment ne pas être surpris qu’un Jean-Marie Rouart parade devant les siens, sous la coupole, au côté d’un homme condamné pour le meurtre d’une femme âgée ! C’est l’indécence même et l’outrage public à la mémoire de la victime et à la justice.
(à suivre...)
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