Chapitre VIII, extrait n°28
Publié le mercredi 07 septembre 2011, 09:16 - modifié le 06/02/14 - Extraits de l'ouvrage - Lien permanent
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La demande en révision
(...suite)
Dans sa requête, Me Vergès met en avant les investigations du détective Moreau. Les magistrats qui vont prendre connaissance de ce travail de désinformation ne seront pas dupes que ces faits présentés comme nouveaux ne sont en réalité que des boniments malveillants et incohérents.
Les éléments présentés par Moreau n’ont aucune valeur juridique, car il n’a fait qu’exploiter la rumeur et la crédulité des gens. Ses documents sont édifiants. Tout n’est que manipulation et médisance, montage grossier d’auditions non authentifiées, en totale contradiction avec les déclarations que ces mêmes témoins ont confiées aux officiers de police judiciaire. Malgré ses efforts pour faire coller ses investigations à la thèse indéfendable de son employeur, Moreau n’est pas crédible. Et dire qu’il aspirait à devenir magistrat !
Moreau, Naranjo et leurs mandants ont tenté de vous induire en erreur avec leurs scoops sur le deuxième Omar, Vilas-Boas, Patricia Clark. Ces informations fantaisistes ayant sombré dans les profondeurs du ridicule, il fallait bien mettre en avant une nouvelle idée-force pour relancer le débat. C’est là, à bout d’arguments, que la démarche est indigne. Odieuse mise en cause de Liliane Receveau, abjecte accusation contre Christian Veilleux.
(...)
Il restait alors à accuser Christian Veilleux d’avoir tué ou commandité le meurtre de sa mère. Moreau et ses clients ne reculent devant rien. Tout cela me semble bien affligeant et échappe à ma morale. Les procédés employés donnent encore plus de force aux arguments que j’ai développés dans le cadre de mes investigations et honorent les magistrats et les jurés qui se sont prononcés en leur honneur et conscience. Il est scandaleux de salir ainsi, sans la moindre preuve, un fils, une famille. Toutes les allégations sont aussi futiles que dépourvues de tout fondement. J’ai pu me rendre compte, lors de mes entretiens avec lui, combien Christian Veilleux adorait sa mère. Ses relations devaient être empreintes de respect, d’affection et d’amour. Comment ne pas être meurtri par ces accusations répugnantes ? Christian Veilleux qui ne demandait pas la vengeance mais seulement que justice soit rendue, comment à présent ne connaît-il pas la haine ?
(à suivre...)
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