Omar l'a tuée

Vérité et manipulations d'opinions. Enfin une information contradictoire sur l'"Affaire Omar Raddad".
«En 1894 on condamnait un jeune officier parce qu’il avait le seul tort d'être juif ; en 1994 on condamnait un jeune jardinier qui avait lâchement tué une femme âgée sans défense. En 1906 Alfred DREYFUS fut réhabilité alors que Omar RADDAD est un condamné définitif. Un était innocent, l'autre est coupable ». - Georges Cenci

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

C'est bizarre que vous vous justifiez autant

Courriel reçu de M. Larrazet", le 12 mars 2012 :

Ne dit-on pas "qui se justifie ment" ?
Si vous n'avez rien à vous reprocher, il faut couler une paisible retraite depuis longtemps sans bouquin ni blog ni interventions TV comme la quasi-totalité des protagonistes d'affaires judiciaires (surtout du côté enquête)...

Les photos des mains ? Rien du tout... Le sujet ce sont les ongles (vous montrez les mains) de la victime ou il n'y aurait pas eu de sang. A la rigueur Mr Cenci écrivez des phrases avec du sang et mettez en photo vos ongles (nous verrons s'il y a du sang ou pas)...
Mais ce qui est le plus grave, c'est votre mini-plaidoirie pour défendre le juge Renard. Encore une fois, pourquoi ce besoin mystérieux de le défendre ? Pour rappel, le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) a prononcé à l'encontre de Jean-Paul Renard, le 29 octobre 2004, la sanction de la mise à la retraite d’office prévue par l’article 45-6 de l’ordonnance du 22 décembre 1958. Le CSM dans sa décision relève à l'encontre de M. Renard des "violations graves et répétées aux obligations de prudence, de diligence, de neutralité, de loyauté et de rigueur professionnelle révélées à l’examen des sept griefs retenus, toutes contraires à l’honneur et à la considération et ayant porté atteinte à l’autorité de la justice". Selon le CSM l'ancien juge "a perdu les repères éthiques indispensables à l’exercice des fonctions de magistrat en même temps que tout crédit juridictionnel à l’égard des auxiliaires de justice et des justiciables".
M. Renard a formé un recours devant le Conseil d'État qui a confirmé dans un arrêt du 15 mars 2006 la sanction prononcée par le CSM.
Jean-Paul Renard est de plus poursuivi pour « faux, usage de faux et violation du secret professionnel » pour avoir transmis des informations confidentielles à la Grande loge nationale de France (GLNF), l'obédience maçonnique à laquelle il appartenait. La 17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris l'a condamné à 5 000 euros d'amende pour violation du secret professionnel le 13 janvier 2006.
Rien que ça ! Ce doit être un méchant complot sans preuve, orchestré par les médias.
Quand on sait 25 ans plus tard que c'est ce juge impartial et loyal qui a instruit l'enquête sur la mort mystérieuse de Coluche (dans la région), ça fait sourire...
Si votre enquête Mr Cenci est irréprochable (ainsi que les décisions de justice) et que vous en êtes convaincu depuis toujours, pourquoi 21 ans après vous continuez à vous justifier sur un blog ? C'est du jamais vu dans l'histoire de France. Jusqu'à votre dernier souffle ?

M. Larrazet ;
Qui se justifie ment dites-vous ! Je trouve injurieux d'être ainsi traité de menteur. Sachez que – comme dans chaque dossier – ce n'est qu'envers l'autorité judiciaire que l'enquêteur doit se justifier, tout d'abord dans ses écrits puis à la barre d'une cour d'assise.
La tenue de ce site n'est donc pas un exutoire et en aucun cas la justification de mes actes.
La seule raison d'être de ce site est d'informer.
Ne dit-on pas, puisque vous énoncez un proverbe, que le silence est la meilleure réponse que l'on peut faire à un sot. Mais puisque je ne vous considère pas comme tel, je donne suite à votre commentaire.
J'ajoute que rester silencieux face à la manipulation de l'opinion publique orchestrée depuis plus de vingt ans serait en quelque sorte avouer une faute.
Me taire serait consentir. Je me suis tu tant que j'étais soumis à mes obligations professionnelles. Et une jour j'ai considéré que le mépris du silence n'était plus suffisant.
Enfin, puisque vous me parlez de retraite, sachez que j'ai la détestation de ce mot. Je me complais, je m'épanouis, dans le service public de l’État que je sers sans discontinuer depuis 1969.

Votre commentaire sur les ongles ne me semble pas judicieux. Vous auriez dû, pour éviter le ridicule de ce que vous avancez, tremper un doigt dans un fond de pot de peinture. Vous auriez constaté de vous-même si votre mention sur la présence ou non de « sang » sous l'ongle est pertinente ou absurde. Je parie pour la seconde car je n'ai pas attendu 2012 pour en faire l'expérience !

doigtpeinture.jpg

D'autre part, je vous renvoie à la lecture de ma réponse faites dernièrement sur ce sujet à « Mimie ».

Quant au juge Renard vous avez lu ce que j'ai écrit sur cet homme. Je maintiens les termes de mon propos. Étant un fidèle parmi les fidèles, je n'ai rien à y changer à y ajouter ou à y retrancher. Et je signe.
Bien à vous.

Georges Cenci

Administrateur : Georges Cenci

Restez au courant de l'actualité et abonnez-vous au Flux RSS de cette catégorie

John mc intosh John mc intosh ·  27 novembre 2012, 15:30

De quel droit, publiez-vous sur votre blog des photos de Mme.de Renty morte ? Comment se fait-il que vous ayez encore ces documents ? Vous connaissez beaucoup de gendarmes ou d'OPJ's qui partent à la retraite avec les dossiers des affaires qu'ils ont traité ?

Ces photos sont horribles et ce que vous faites est indécent.

Mais ce qui est insupportable, c'est que vous avez l'audace d'ajouter une mise en garde pour l'utilisation des photos evoquant l'atteinte à la vie privée etc... Et vous, M. Cenci vous vous croyez au-dessus des lois ?
Et puis au lieu de mettre en garde (enfants et âmes sensibles) de la publication des images d'un cadavre dont les ayants droits vivent encore- et je pense aux soeurs de Renty et leurs enfants- , vous oubliez le droit à l'image, le recel de documents judiciaires, le droit à l'oubli, et d'autres que je ne cite pas.

Et Monsieur Veilleux, tant affecté par le décès violent de "maman" comme vous le dites, comment-a-t-il réagi de voir le cadavre de sa mère accessible à tout le monde ?

Que recherchez-vous ?
Pas besoin d'être psy pour voir que la seule chose que vous faites, c'est de se justifier. Car une chose est sûre: c'était l'enquête de votre vie et vous l'avez plantée.
Et de donner raison au juge Renard, le seul qui vous a suivi, encore une argument pour démontrer le grand enquêteur que vous pensez être.

Georges Cenci Georges Cenci ·  28 novembre 2012, 08:42

@John mc intosh : Bonjour tout d'abord cher Monsieur Mac Intoch si ce n'est Enflag ou Surfaf (toujours autant courageux pour se cacher derrière un nouveau pseudo !)

(les personnes intéressées par ma réponse à l'intervenant Enflag, alias Surfaf ou aujourd'hui Mac Intoch retrouveront ma réponse à la rubrique « Actualité - vos réactions – Georges Cenci le super gendarme ; c'est le titre pompeux trouvé par mon webmaster : http://omarlatuee.free.fr/index.php...)

Lorsqu'on s'adresse à quelqu'un, il est d'usage d'employer une formule de politesse à placer au début de texte ou en conclusion. Mais vous ne devez pas savoir !
Je vous trouve bien atrabilaire dans vos propos qui, hélas, n'apportent rien sur le fonds. Il se dégage un certain ressentiment envers moi. Je peux comprendre et je m'en moque.
Ceci étant dit, cher John, il ne faut pas écrire n'importe quoi. Mieux vaut se renseigner avant de tremper la plume dans le fiel. Vous auriez pu me demander par exemple : cher Monsieur Cenci ou très cher Monsieur Cenci (non vous flagorneriez ! ) avez-vous demandé l'autorisation à la famille avant de mettre en ligne de telles photographies. J'aurais compris la légitimité de votre question.
Si j'ai publié ces photos c'est bien évidemment que j'ai l'autorisation de les mettre en ligne. Vous me prenez pour un benêt ignare au point d'ignorer les textes de loi qui prévoient et répriment l'exploitation, la diffusion et la publication sans autorisation de telles photographies ! D'où l'avertissement que vous avez lu sur votre blog préféré ; celui qui permet à tout un chacun de se faire une idée sur l'affaire Raddad.
Il est bien évident que je n'ai mis en ligne que les photographies les moins insupportables à regarder et je m'en tiendrai là n'ayant aucune intention de montrer les blessures de la victime qui effectivement seraient choquantes. Plus que vous ne pouvez imaginer. Mais il me semble avoir déjà répondu cela à un autre intervenant.
Cher John, toutes les scènes de crime sont horribles – j'en ai connues quelque-unes – et si vous êtes un être sensible et que vous trouvez les photos horribles, ne les regardez pas.
Cela devrait répondre à vos remarques, très pertinentes, sur la famille mais je subodore un lien familial collatéral. Me trompe-je ?
Je possède mes archives personnelles des dossiers criminels que j'ai traités. Vous pensez que je suis le seul à posséder de tels dossiers ! Vous faites erreur cher Monsieur.
J'ai déjà répondu au prétexte de la justification. Je vous remercie de bien vouloir vous reporter à ma réponse parue à la rubrique « Actualité » du 12 mars dernier. Vous voyez que vous n'avez pas tout lu !
Enfin qu'il me soit permis de vous dire que vous n'êtes certainement pas le mieux placé pour parler de mes ex-qualités professionnelles.

Je vous prie de croire à mes sentiments les meilleurs.

Ajouter un commentaire Fil des commentaires de ce billet

No attachment



À Voir Également

J'ai longtemps cru en l'innocence d'Omar Raddad

[Message de Kévin reçu par courriel, publié avec son autorisation]  

Lire la suite

Le délire médiatique qui a fait de Raddad un martyr

[Courriel reçu de Romana, le 5 Mars 2024]   Cher Monsieur Cenci, J’ai pris beaucoup de plaisir à la...

Lire la suite